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Ski

Corner Shot – B&E Inventational Portraits

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Entre deux bières et trois tapas, j’ai pris le temps de mettre un petit photomaton en place dans un coin du Sanglier Qui Fume. Histoire de capturer les ganaches des monstres du freestyle présents au B&E Inventational.

 


B&E Inventational – Creative Skiing

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En 2012, Phil Casabon et Henrik Harlaut m’avaient tous deux apporté la preuve de leur créativité sur un plateau. Nous avions écumé la Tarentaise durant trois semaines et j’ai été forcé d’admettre que ces deux là était particulièrement inventif dans leur manière de rider et d’aborder les spots.

Aucun doute, si on leur laissait dessiner leur propre park, il ne ressemblerait à rien de connu. Raf Regazzoni leur a donné cette opportunité et la station des Arcs n’a pas hésité longtemps avant d’accepter d’héberger l’évènement.

Le gratin mondial du ski freestyle s’est donc réuni sous la bannière de ce premier B&E Inventational pour faire honneur à l’originalité et assister à ce qui deviendra peut-être un nouveau format de compétition rendant honneur au freestyle dans son sens le plus pur. A suivre donc.

 


Analog Bosnia – Part3

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Retour au noir et blanc pour la dernière pellicule chargée dans le Lubitel, entre jour blanc et béton. Ce format carré que procure le moyen format est définitivement devenu un incontournable lorsque je décide de remplir quelques pellicules. Comme si tout se mettais en place naturellement dans le prisme de visée, ne resterai plus a déclencher. Ce n’est pas exactement le cas, certaines photos sont – comme souvent – bonnes a jetées. Mais reste un équilibre et une harmonie uniques à ce format qu’est le 6×6.

Le tour est maintenant fait des quelques pellicules ramenées de trois semaines au pays des mangeurs de Cevapacici, où règne une atmosphère étrange d’après-guerre pas encore consumée. Un résumé d’une aventure où le plaisir de skier était toujours voilé par la sensation de ne pas être à notre place.

Le malaise que nous ressentions à nous « amuser » – car c’est véritablement ce que nous faisons – dans des lieux qui témoignaient encore d’évènements qui avaient déchirés le pays vingt ans plus tôt, ce malaise a très vite été balayé par les encouragement des personnes que nous avons rencontrés sur place. Que ce soit Lejla se démenant pour avoir des autorisations, de grands costauds pour tirer le bungy ou un grand père tentant de converser. Et malgré quelques galères, ce sont les bosniaques qui ont fait de cette expérience, une bonne expérience. Merci à tous ceux que nous avons rencontré.

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Analog Bosnia – Part2

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Petite parenthèse couleur. Des gosses à la neige, une équipe de gitans sur un vieux tank, un couple qui nous a pris sous son aile, de vieux serbes éméchés et du ski dans les quartiers populaires vieillis, notre passage en Bosnie-Herzégovine aura aussi été coloré. Et bien que le film noir et blanc se prête parfaitement à l’atmosphère du pays, je reste toujours accroché à la couleur. Pas besoin d’une large palette chatoyante quand le voyage donne tout simplement son sens à ces trois mots : « haut en couleur »

Nos actions, rencontres, poisses et autres aventures méritaient au moins une petite pellicule couleur.

Lomo Lubitel et Fuji Provia100 et Reala100

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Analog Bosnia – Part1

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Plongeons temporairement dans l’atmosphère retro de l’argentique. Du grain, de vilaines poussières, une netteté approximative, voilà de quoi éveiller en nous la nostalgie des vieux appareils photos poussiéreux. Ajoutez à cela un environnement qui s’est figé dans le temps il y a trente ans de ça et la formule est parfaite pour un voyage dans le temps. Retour noir et blanc sur un voyage haut en couleur avec les talentueux gitans de Gspy Feelin.

Traverser la Bosnie aujourd’hui nous donne cette curieuse impression d’être entré dans une photo vieillie, presque fanée. Tout semble nous ramener en arrière afin de nous montrer ce que nous ne pouvions voir ni comprendre dans notre jeunesse. Les vestiges de la guerre sont omniprésents, comme des cicatrices mal soignées ou pas du tout. Les autoroutes sont en fait de simples routes et chose devenue rare en France, des gens marchent. Pour allez travailler, faire leurs courses, Nombreux sont ceux pour qui la voiture est encore un luxe de modernité. Une partie du pays vit encore comme si la modernité était un concept abstrait qui leur serait passé bien au-dessus de la tête.

Mais que l’on se rassure, la jeune génération est là pour rattraper le retard entre l’Est du vieux continent et la Nouvelle Europe. Sortis du centre historique de Sarajevo, les boutiques, les rues commerçantes, ceux et celles qui les arpentent ressemblent à s’y méprendre à ce que nous connaissons. Rien n’arrête de progrès. Rassuré?

Cette première série en noir et blanc a été prise à travers la lentille d’un Leica M3 et de flims HP5+. La pellicule a été developpée avec un soin tout particulier dans un coin de mes toilettes (ça c’est pour le côté glamour de l’argentique)

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